How To Survive In Capitalism

(French translation by Mr. Roland Leblanc. English Below)

Le capitalisme est, en pratique, une horrible réalité, pour ceux qui ne peuvent pas, ou refusent, de survivre correctement. Lorsque vous vivez dans un monde basé sur une idéologie de marché libre, vous devez réaliser que la liberté a sa propre responsabilité. Parce que lorsque cette liberté permet à la réalité de devenir de plus en plus chère, vous devez comprendre que vous devez vous adapter pour survivre. Pas seulement pour vous de survivre. Pour votre famille aussi. Et vos successeurs aussi.

Comprenez -- "vivre dans le présent" est une mauvaise idée dans cette réalité insouciante. Vivez pour le prochain salaire, et ce salaire pourrait finir par être insuffisant. Restez pauvre, et vous ne ferez que souffrir, à mesure que les riches s'enrichissent. Il faut arrêter d'être aussi naïf.

J'étais naïf. J'ai aussi vécu dans un quartier pauvre, la majeure partie de ma vie. Il y avait des crimes, là. Des abus. Peu ou pas de considération pour son prochain, pour son voisin. Une fois, j'ai quitté mon appartement, enfant, en allant à l'école, pour voir des rubans jaunes de police à l'entrée de l'immeuble. Que s'est-il passé exactement? Je ne le saurai peut-être jamais. Je me souviens seulement avoir vu des taches de sang sur les murs.

L'argent... est à la fois un mal nécessaire et un bien nécessaire. Ne considérez jamais la pauvreté comme une vertu, sinon vous souffrirez en conséquence. L'argent peut être utilisé pour exploiter, mais il peut aussi être utilisé pour la charité et, encore une fois, pour la survie.

Pour survivre, il faut s'adapter. Afin d'optimiser l'ajustement, il faut penser comme un joueur d'échecs. Stratégique, à long terme. Plus vous ferez d'erreurs, plus votre perte sera importante. Assez de surprises, assez de déceptions. Vous êtes capable de prédire lesdites erreurs, si vous reliez les points, et gardez un esprit suffisamment ouvert.

Lorsque je décide de créer de nouvelles conditions par ma propre volonté, je le fais en toute connaissance de cause, afin de pouvoir faire des erreurs. Et afin de réduire les erreurs, je dois m'adapter en fonction de mon planning indéfini.

Aujourd'hui, je ne suis pas seulement philosophe. Je suis également entrepreneur. J'agis conformément, donc je peux survivre. Ainsi, vous obtiendrez le produit que vous méritez, et ainsi mes successeurs obtiendront l'empire qu'ils méritent.

Combinez philosophie et entrepreneuriat, et vous réaliserez peut-être à quel point la philosophie peut être pratique.

Et quand je dis que personne ne devrait se mettre à travers de mon chemin, je suis très sérieux. Je me fiche d'avoir de l'aide sociale. Je me soucie de la probabilité que ce bien-être ne soit pas suffisant. Je me soucie d'être un capitaliste non pas parce que je suis un cochon avide. Je tiens à en être un parce que c'est ce qu'il faut pour pouvoir s'offrir, à long terme, les choses les plus basiques !

Nourriture, eau, électricité, factures et taxes. Ils ne feront que grandir. Je refuse d'être au chômage. C'est pourquoi j'ai fait de Philosocom une entreprise plus rentable. J'en ai fini avec le bénévolat.

Non. J'ai grandi depuis. Je suis un homme, et même si certains d'entre vous n'aiment pas entendre cela, l'homme mûr est un pourvoyeur. Les femmes mûres méritent sont aussi des pourvoyeuses. Quiconque est capable de travailler et en a assez des autres caractéristiques non pertinentes de la vie sera suffisamment mûr lorsqu'il montrera une volonté de pourvoyeur.

Les politiciens ne se soucient pas nécessairement de nous, les citoyens. Rappelez-vous, c'est un monde capitaliste, dans son ensemble. Je ne serais pas surpris si, en réalité, la plupart de ces élus s'occupent surtout d'eux-mêmes. Pour leur propre pouvoir. Pour leur propre richesse.

Comprenez - plus on est riche, plus il a de chances de survivre. Il est "facile" d'être pauvre, car il est "facile" d'être dans le même cadre d'horaires et de salaires. Il est "facile" de répéter les mêmes actions monotones car il est "facile" de ne pas penser au-delà du moment présent. Comme il est "facile" de s'épuiser en le faisant. Écoutez-moi juste, je suis partiellement ironique. Les guillemets sont placés pour une raison.

Ainsi, ceux qui prétendent que nous devrions vivre pour le moment présent et ne pas nous soucier de l'avenir, pourraient être ceux qui deviendront eux-mêmes pauvres. Parce qu'il est "facile" de ne pas trop s'en soucier. Parce que "sur"-penser est difficile. C'est. C'est vraiment difficile. Le cerveau est un organe semblable à un muscle qui a besoin d'entraînement pour être préservé et développé davantage.

Nous devons être créatifs ! Nous devons être innovants ! Ce sont les traits, impératifs pour la survie dans un monde qui est construit sur les entreprises et les sociétés. Envisagez d'apprendre des propriétaires d'entreprise ! Fictifs ou autres. Étudiez leurs personnalités, leurs motivations. Leurs réalisations, leurs échecs. Adaptez-vous en fonction de votre propre survie, chers lecteurs ! Car vous méritez de survivre. Il n'y a pas de prospérité sans elle.

En un sens, un pays est aussi une entreprise.

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(English, original)

Capitalism is, in practice, a horrible reality, for those who can't, or refuse, to survive properly. When you live in a world that is based on a free-market ideology, you need to realize that freedom has its own liability. Because when that freedom allows reality to become more and more expansive to afford, you need to understand that you have to adjust, in order to survive. Not only for yourself to survive. For your family, as well. And your successors, too.

Understand -- "to live in the present" is a bad idea in this careless reality. Live for the next salary, and that salary might be insufficent, eventually. Remain poor, and you will only suffer, as the wealthy get wealthier. We need to stop being so naive.

I used to be naive. I also used to live in a poor neighborhood, most of my life. There were crimes, there. Abuse. Little to-no consideration for your fellow human being, for your fellow neighbor. I once exited my apartment, as a child, on my way to school, only to see police tapes in the entrance of the building. What happened, exactly? I might never know. I only recall seeing some blood stains on the walls.

Money... is both a necessary evil and a necessary good. Don't you ever see poverty as a virtue, or you will suffer in accordance. Money can be used to exploit, but it can also be used for charity, and, again, survival.

In order to survive, one must adjust. In order to optimize adjustment, one must think like a chess player. Strategic, long term. The more mistakes you'll make, the greater your loss will be. Enough with the surprises, enough with the disapointments. You are capable of predicitng said mistakes, should you connect the dots, and keep an open-enough mind.

When I decide to create new conditions in my own will, I do so under the full knowledge, that I might make mistakes. And in order to reduce mistakes, I must adjust in accordance to my indefinite planning.

Today, I am not only a philosopher. I am also a entrepreneur. I act in accordance, so I can survive. So you will get the product you deserve, and so my successors will get the empire they deserve.

Combine philosophy and entrepreneurship together, and you might realize how practical philosophy can really be.

And when I say that no one should stand in my way, I am dead serious. I do not care that I have welfare. I care of the likelihood that this welfare, not being enough. I care to be a capitalist not because I am a greedy pig. I care to be one because that is what it takes to be able to afford, in the long run, the very basic things!

Food, water, electricity, bills and taxes. They will only grow higher. I refuse to be unemployed. This is why I turned Philosocom into a more-profitable business. I am done with volunteering.

No. I grew up since then. I am a man, and as much as some of you may dislike hearing this -- the mature man provides. Mature women deserve to provide, too. Anyone who is capable of work, and has enough with the other irrelevant features of life, will be mature enough when they show a will to provide.

Politicians do not necessarily care for us, the citizenry. Remember, this is a capitalist world, at large. I won't be surprised if, in reality, most of these elected representatives mainly care for themselves. For their own power. For their own wealth.

Understand -- the wealthier one is, the likelier for them to survive. It is "easy" to be poor, because it is "easy" to be in the same frame of shifts and salaries. It is "easy" to do the same monotonous actions repeatedly because it is "easy" to not think beyond the present moment. As it is "easy" exhausting yourself by doing so. Just hear me out, I'm being partially-ironic. Quotation marks are placed for a reason.

So those who claim that we should live for the present moment, and not care for the future, might be the ones who will become poor themselves. Because it is "easy" not to care too much. Because "over"-thinking is difficult. It is. It really is difficult. The brain is a muscle-like organ that needs workout in order to be preserved and developed further.

We need to be creative! We need to be innovative! These are the traits, imperative for survival in a world that is built on businesses and corporations. Consider learning from business owners! Fictional or otherwise. Study their personalities, their motives. Their accomplishments, their failures. Adapt in accordance for your own survival, dear readers! For you deserve to survive. There is no prosperity, without it.

In a sense, a country is also a corporation. After all, it generates its revenue from our work. We work for it, as well. And a good politician is one that is able to keep the status-quo. Or in other words -- a manager that makes sure work is being done by his or her employees. Risk the status-quo of your business, and you can risk your business as well. Apply the same logic to a country.... It is within some people's interests', that we will remain monotonous.

(And stupid, as well)

That we will live in the present, while those with the mentality of masterminds, plan their future through our own hedonism.

I recently annoucned a temporary retirement. This is not a black or white situation. I'm just... working too hard. I have a lot of stress on my shoulders. I am aware what I am responsible for, and what I care for. And I also know that I am just a mortal being, who can, technically, die at any moment.

But if I just enjoy life as it passes by, then I am good as dead. Because an unproductive life, is a wasteful life. I am not talking about "experiences" and what-not. I am talking about not being such an egotist, that only cares for exploring the beauty of life, and enjoying every moment of it.

Negative. I'm aware of my potential. I know what I can do for you, for humanity.

And through providing, I thus earn my keep. I earn the relevancy I deserve. The relevancy of my work. For I am nothing, nothing, without my work.

Because this is capitalism. And capitalism is ruthless, and unforgiving.

I will still retain my humanity. I vow it to all of you. I will never lose it. For being human is, nonetheless, important. It does not have to be contradicted! I have no desire to do to others what they have done to me.

As long as they are respectful.

Hail Philosocom.