The Philosophy of a Homeless Sage (An Interview by Ms. Grace Gabbi) (And Philosocom's Subcategory Directory On John Duran)
Updated: Aug 16
(Subcategory Directory:
A Philosophical Analysis of John Duran's Story, "For the King's Pleasure" -- How People "Like" to Be Lied To (philosocom.com)
(French translation by Mr. Roland Leblanc. English version, below)
La philosophie d'un sage sans-abri (une interview de Mme Grace Gabbi)
Portrait de John Duran. Crédit : D'un Inconnu
(Avertissement : les articles d'invités ne correspondent pas nécessairement aux convictions, aux pensées ou aux opinions du directeur de Philosocom, M. Tomasio Rubinshtein. Le but des articles d'invités est de permettre un large éventail de récits émanant d'un large éventail de personnes. Pour postuler pour un article d'invité de votre choix, veuillez envoyer votre demande à mrtomasio@philosocom.com)
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Abstrait
Cet article est une interview avec un sage, un écrivain (John Duran), citoyen américain suite à son expérience de sans-abri pendant une grande partie de sa vie. Il explore la question complexe de l’itinérance, une population cachée confrontée aux dures réalités de la vie sans résidence permanente. Il examine ses causes profondes, son impact sur les individus et les communautés, ainsi que les efforts en cours pour relever ce défi de société. L’article remet en question les stéréotypes et les idées fausses sur le sans-abrisme, en soulignant les facteurs économiques et les luttes quotidiennes auxquelles sont confrontés ceux qui n’ont pas de logement stable.
Il examine également le rôle des politiques gouvernementales et leur négligence, les initiatives communautaires et la perception du public dans l'évolution du paysage de l'itinérance. L’objectif est de favoriser la compréhension et l’empathie, en suscitant des conversations vers des solutions efficaces et une société plus compatissante.
(Note de M. Rubinshtein : cela couvre également la mentalité d'un homme habitué à être sans abri et les choses que nous pouvons apprendre de lui. J'ai également ajouté quelques mots moi aussi).
Entretien et perspectives
Une première question lui fut posée :
Quelles sont les principales causes du sans-abrisme ?
Il a répondu avec insistance : « Pauvreté, ignorance, cruauté et conditions inadéquates pour les locataires, ainsi que des loyers trop élevés »
Le point suivant a été tiré : Pauvreté : Les difficultés économiques, des revenus insuffisants et un accès limité aux ressources peuvent conduire au sans-abrisme. Les individus et les familles confrontés à la pauvreté peuvent avoir du mal à se permettre les produits de première nécessité, y compris le logement.
Ignorance : Le manque de sensibilisation ou de compréhension des causes profondes du sans-abrisme peut perpétuer des idées fausses dans la société. Éduquer les communautés sur les facteurs complexes contribuant à l’itinérance est essentiel pour favoriser l’empathie et des solutions éclairées.
Sans-cœur : Un manque de compassion ou d’empathie envers les personnes sans abri peut entraver les efforts visant à résoudre le problème. Bâtir une société compatissante implique de reconnaître le côté humain des personnes sans abri et de travailler à la création de communautés solidaires et inclusives.
Conditions inadéquates pour les locataires : Des conditions de location inabordables et difficiles, telles que des loyers élevés, le manque de protection des locataires et des logements de qualité inférieure, peuvent contribuer de manière significative au sans-abrisme. Pour résoudre ces problèmes, il faut se concentrer sur les politiques de logement abordable et les droits des locataires.
Montants de loyer trop élevés : Des coûts de loyer déraisonnables par rapport aux niveaux de revenus peuvent rendre difficile pour les individus et les familles d'obtenir un logement stable. Les initiatives en matière de logement abordable et les mesures de contrôle des loyers peuvent jouer un rôle pour atténuer ce défi.
Cependant, lutter efficacement contre le sans-abrisme implique souvent une approche globale qui s’attaque à ces causes profondes. Cela comprend la mise en œuvre de politiques visant à réduire la pauvreté, la sensibilisation pour dissiper les idées fausses, la promotion de l'empathie et de la compassion, la défense des droits des locataires et la recherche de solutions de logement abordables. En s'attaquant à ces problèmes interdépendants, les communautés peuvent s'efforcer de créer des environnements dans lesquels l'itinérance est moins susceptible de se produire, et des systèmes de soutien qui sont en place pour aider ceux qui en ont besoin.
Il a conclu en disant : « J’ai été sans abri pendant 35 ans dans 46 États. Je crois que c'est l'avenir de millions d'Américains supplémentaires. »
Voici la deuxième question
Quelles initiatives ou stratégies sont mises en œuvre pour lutter contre le sans-abrisme ?
"Il y a des raisons pour lesquelles de nombreux sans-abri évitent de séjourner dans des refuges, et ce n'est pas ce que décrivent les médias".
Certes, il existe diverses raisons pour lesquelles certaines personnes sans abri peuvent choisir d'éviter de séjourner dans des refuges, et ces raisons vont souvent au-delà de ce qui peut être décrit dans les médias. Voici quelques facteurs communs :
Problèmes de sécurité : les refuges peuvent être surpeuplés et des conflits peuvent survenir entre les résidents. Les préoccupations concernant la sécurité personnelle, le vol ou la violence peuvent amener les individus à éviter de séjourner dans les refuges.
Manque d'intimité : les refuges offrent souvent une intimité limitée, avec des dortoirs et des installations communes. Certaines personnes peuvent accorder davantage d’importance à leur vie privée et trouver les conditions de vie en commun inconfortables.
Règles et réglementations : les refuges ont généralement des règles et réglementations régissant le comportement, les couvre-feux et les restrictions sur les effets personnels. Certaines personnes peuvent préférer l'autonomie de vivre dans la rue plutôt que d'adhérer aux règles d'un refuge.
Politiques en matière de consommation de substances : les refuges ont souvent des règles strictes concernant la consommation de substances. Ceux aux prises avec une dépendance peuvent éviter les refuges en raison des restrictions sur la consommation d’alcool ou de drogues.
Expériences traumatisantes : Certaines personnes sans abri peuvent avoir vécu un traumatisme, notamment des abus ou de la violence, qui peuvent rendre le séjour dans un environnement communautaire difficile sur le plan émotionnel. Les refuges peuvent être un élément déclencheur pour les personnes ayant des antécédents traumatisants.
Préoccupations en matière de santé mentale : Les personnes souffrant de problèmes de santé mentale peuvent trouver l'environnement chaotique et surpeuplé des refuges accablant. Le manque de soutien en matière de santé mentale dans certains refuges peut également être un facteur de découragement.
Stigmatisation et discrimination : Les personnes sans abri peuvent être confrontées à la stigmatisation et à la discrimination dans les refuges, affectant leur sentiment de dignité et de bien-être. Cet aspect social peut influencer leur décision d’éviter les refuges.
Hébergement limité pour les couples et les animaux de compagnie : Les refuges ne disposent pas toujours d'hébergements adaptés aux couples ou aux individus avec des animaux de compagnie. Pour ceux qui ont des compagnons ou des animaux d’assistance, le manque d’options peut constituer un obstacle.
Expériences négatives antérieures : Certaines personnes peuvent avoir vécu des expériences négatives dans des refuges, telles que des vols, de la violence ou des conditions d'insalubrité, ce qui peut les amener à éviter de tels établissements à l'avenir.
Comprendre ces raisons est crucial pour développer des systèmes de soutien aux sans-abri plus efficaces. Répondre aux problèmes de sécurité, fournir des services de santé mentale et offrir des options d'hébergement plus flexibles et plus accommodantes peuvent contribuer à rendre les refuges plus accessibles et plus attrayants pour ceux qui en ont besoin.
Quelles sont les statistiques actuelles sur le sans-abrisme aux États-Unis ?
"Tout est faux, ne croyez pas ce qu'ils prétendent. Selon les données officielles, les États-Unis en possèdent un peu plus d'un demi-million. Mais ce serait plutôt de l'ordre de cinq millions"
Quels types de soutien et de ressources sont disponibles pour les personnes sans abri ?
"Des refuges très restreints, ainsi que des servitudes sous contrat. Les refuges sont pour la plupart des endroits peu accueillants et de second niveau. L'itinérance est un gouffre noir et profond. Une fois tombés dedans, les gens en sortent rarement".
Le point de vue partagé par l’individu met en évidence les défis et les frustrations souvent associés à l’itinérance. Voici quelques aspects à considérer en réponse à ces préoccupations.
Soutien et ressources limités : l'observation d'un soutien très limité suggère la nécessité de systèmes de soutien accrus et plus complets pour les personnes sans abri. Cela pourrait inclure un accès élargi aux soins de santé, aux services de santé mentale, à l’aide à l’emploi et aux programmes de logement abordable.
Préoccupations liées à la servitude sous contrat : S'il existe des préoccupations concernant l'exploitation ou des pratiques de travail déloyales ressemblant à la servitude sous contrat, il est essentiel d'enquêter et de résoudre ces problèmes. Garantir un traitement équitable et la dignité des personnes sans abri est crucial dans tout système de soutien.
(Note de M. Rubinshtein : Au lieu d'être touchés par les informations qui nous sont présentées, il est important de ne pas être trop prompt à juger, et d'enquêter plutôt que d'argumenter. Après tout, nous n'avons pas toujours les connaissances que nous pensons avoir. Il vaut bien mieux respecter ce que nous ne savons pas nécessairement que de s'en moquer et, par conséquent, d'abuser de la mentalité de la personne qui peut avoir des connaissances que vous n'avez peut-être pas. Non seulement c'est arrogant, mais aussi dégradant et contre-intuitif pour vous. votre quête de connaissances. Pourquoi quelqu'un dont vous vous moquez se sentirait-il obligé de vous donner des informations ?)
Critiques des refuges : La caractérisation des refuges comme des « endroits peu accueillants » et de « second niveau » souligne la nécessité d'améliorer les conditions d'hébergement. Améliorer la qualité des refuges, répondre aux problèmes de sécurité et créer des environnements plus accueillants sont des étapes essentielles pour encourager les personnes sans abri à chercher un refuge.
Perception de l'itinérance comme d'un gouffre profond : Le sentiment selon lequel « l'itinérance est un gouffre profond et noir » reflète les profonds défis auxquels sont confrontés les personnes sans abri. S’attaquer aux causes profondes du sans-abrisme, telles que la pauvreté, le manque de logements abordables et les problèmes systémiques, est essentiel pour créer des voies de sortie du sans-abrisme.
Impact à long terme : L'affirmation selon laquelle « une fois tombés dans le piège, les gens en sortent rarement » met en évidence la nature systémique et à long terme de l'itinérance. Cela souligne la nécessité de déployer des efforts soutenus pour fournir un soutien continu, notamment des services de santé mentale, une formation professionnelle et des solutions de logement abordable.
En réponse à ces préoccupations, les communautés et les décideurs politiques peuvent œuvrer à l’élaboration de stratégies globales allant au-delà de la fourniture immédiate d’un abri. Cela implique de s’attaquer aux problèmes sous-jacents qui contribuent à l’itinérance et de fournir des services de soutien pour aider les individus à reconstruire leur vie. La collaboration entre les agences gouvernementales, les organisations à but non lucratif et la communauté peut contribuer à des solutions plus efficaces et plus compatissantes pour les personnes sans abri.
Quel rôle le gouvernement joue-t-il dans la lutte contre le sans-abrisme ?
"Ils les traitent comme des citoyens de second ordre, des citoyens de second ordre à "déplacer" alors qu'ils enferment les sans-abri, hors de vue, hors de l'esprit, juste pour exister. Quelle vie!
Cela signifie-t-il qu’ils manquent de conscience humaine ?
"Non, ils se soucient d'eux-mêmes et de ceux qui les entourent, je pense que c'est une négligence de la plus haute importance"
Comment le public perçoit-il et réagit-il au sans-abrisme ?
"Avec dédain et haine déraisonnable. Ils ont une mentalité de "Frappe-les quand ils sont à terre"
Quel est alors l’espoir pour l’enfant sans abri ?
"Quand j'ai abandonné tout espoir, j'ai appris à vivre, ce qui tue les autres a fini par faire ma force."
Comment c'était ?
"L'acceptation et le fait de poser le fardeau de ses accomplissements... Cela m'a libéré pour devenir ce que je suis maintenant".
Puis notre discussion s'est terminée par :
Quel conseil donneriez-vous aux sans-abri ?
"Soyez résilient, soyez fort, ne comptez sur personne".
Le bonus de M. Tomasio Rubinshtein
Ne jouez jamais à la victime, même si vous en êtes une. La victimisation se nourrit d’elle-même et incite davantage de personnes à s’en prendre à vous, exploitant ainsi votre douleur et votre faiblesse pour leur propre profit. Même les sans-abri peuvent être plus forts de l’intérieur s’ils ne se laissent pas devenir des proies en raison du statut de victime. La force, même si elle n’est pas indispensable à la survie, y contribue grandement. Surtout si nous vivons cette vie seuls. Et l’intérêt d’acquérir et de conserver le pouvoir dans n’importe quelle situation est de survivre, physiquement, mentalement ou les deux. Le pouvoir est tout. C’est de l’argent tout comme c’est une volonté de fer.
Alors que les êtres sociaux dépendent des forces des autres, les solitaires, comme les sans-abri, doivent être plus forts que les autres, en tant qu'individus, afin de supporter la nature impitoyable de ce monde dominé par les humains, où l'intérêt personnel prime sur l'altruisme prioritairement. Ne vous attendez pas à ce que les autres vous aident s’il n’y a rien de nécessairement bénéfique pour eux. C’est ainsi que fonctionne toute organisation basée sur l'avidité et les intérêts, du groupe social au syndicat.
Il en va de même en politique et malheureusement, aider le bien-être des sans-abri pourrait ne pas intéresser ceux qui peuvent y investir. Ainsi, à leurs yeux, aider les faibles et les malheureux n’est peut-être pas très bénéfique, même si ce n’est pas vrai (puisque aider les sans-abri peut amener des membres à être plus productifs dans la société, par exemple). Mais tant que les puissants ignoreront les plus faibles, ils ne verront aucune raison de les aider s'il n' y a aucuns avantages pour eux.
Par conséquent, le manque de soutien extérieur vous oblige à être fort d’esprit et à atteindre ce que beaucoup atteignent en toute sécurité : obtenir le prochain repas, le prochain verre et le prochain endroit où dormir. En tant que tels, seuls, nous devons être plus résilients. Et même si nous sommes seuls en compagnie d’autres personnes, nous sommes seuls.
La personne interrogée a dit quelque chose d’intéressant : le fait de renoncer à tout espoir l’a aidé à apprendre à vivre. L'espoir d'être accompli et de réussir nous contraint souvent à respecter le contrat social de la société afin de réussir en premier lieu. Cependant, lorsque la société vous abandonne pour vivre en dehors d’elle, vous pouvez vous sentir moins obligé de faire partie d’un collectif qui vous ignore et vous laisse vous débrouiller seul.
Cela pourrait vous faire réfléchir : pourquoi se soucier de cette même entité qui vous a mis à sa périphérie et vous a rejeté pour votre soi-disant « folie » ? Pourquoi jouer un rôle dans un contrat qui, par défaut, vous a abandonné à cause de votre sans-abrisme et de votre excentricité ? En tant que telle, c'est souvent la société qui construit ses exclus, ses rejets et même ceux qui s'y opposent activement sous la forme d'une anarchie (comme dans l'exemple même de John Duran).
Ne vous attendez pas à ce que les gens veuillent se conformer aux normes alors que celles-ci ne sont pas adéquates en premier lieu. Et la dégradation ne fera que rendre leur hostilité envers la société encore plus grande. Découvrez comment les individus et les sociétés créent et nourrissent leurs propres ennemis.
(Disclaimer: The guest posts do not necessarily align with Philosocom's manager, Mr. Tomasio Rubinshtein's beliefs, thoughts, or feelings. The point of guest posts is to allow a wide range of narratives from a wide range of people. To apply for a guest post of your own, please send your request to mrtomasio@philosocom.com)
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Abstract
This article is an interview with a sage, a writer (John Duran) a citizen of the USA out of his experiences of being a homeless person for much of his life. It explores the complex issue of homelessness, a hidden population facing the harsh realities of life without a permanent residence. It delves into its root causes, impact on individuals and communities, and ongoing efforts to address this societal challenge. The article challenges stereotypes and misconceptions about homelessness, highlighting the economic factors and daily struggles faced by those without stable housing.
It also examines the role of governmental policies and their negligence, community initiatives, and public perception in shaping the landscape of homelessness. The aim is to foster understanding and empathy, sparking conversations towards effective solutions and a more compassionate society.
(Mr. Rubinshtein's note: It also covers the mentality of a man who is seasoned in being homeless, and the things we can learn from him. I also added a few words myself).
Interview & Insights
A first question to him was:
What are the main causes of homelessness?
He emphatically answered: “Poverty, ignorance, heartlessness, and ridiculous conditions for renters, along with absurd rental amounts".
The following point was drawn: Poverty: Economic hardship, insufficient income, and limited access to resources can lead to homelessness. Individuals and families facing poverty may struggle to afford basic necessities, including housing.
Ignorance: Lack of awareness or understanding about the root causes of homelessness can perpetuate societal misconceptions. Educating communities about the complex factors contributing to homelessness is essential for fostering empathy and informed solutions.
Heartlessness: A lack of compassion or empathy toward individuals experiencing homelessness can hinder efforts to address the issue. Building a compassionate society involves recognizing the humanity of those facing homelessness and working towards supportive and inclusive communities.
Ridiculous Conditions for Renters: Unaffordable and challenging rental conditions, such as high rents, lack of tenant protections, and substandard housing, can contribute significantly to homelessness. Addressing these issues requires a focus on affordable housing policies and tenant rights.
Absurd Rental Amounts: Unreasonable rental costs relative to income levels can make it difficult for individuals and families to secure stable housing. Affordable housing initiatives and rent control measures can play a role in mitigating this challenge.
However, addressing homelessness effectively often involves a comprehensive approach that tackles these root causes. This includes implementing policies to alleviate poverty, raising awareness to dispel misconceptions, promoting empathy and compassion, advocating for tenant rights, and working towards affordable housing solutions. By addressing these interconnected issues, communities can strive to create environments where homelessness is less likely to occur, and support systems are in place to help those in need.
He concluded by saying: “I was homeless for 35 years across 46 states. I believe it's the future for millions more Americans”
Here comes the second question:
What initiatives or strategies are being implemented to address homelessness?
"There are reasons many homeless avoid staying in shelters, and it's not what the media portrays".
Certainly, there are various reasons why some homeless individuals may choose to avoid staying in shelters, and these reasons often go beyond what may be portrayed in the media. Here are some common factors:
Safety Concerns: Shelters can be overcrowded, and conflicts may arise among residents. Concerns about personal safety, theft, or violence may lead individuals to avoid staying in shelters.
Lack of Privacy: Shelters often provide limited privacy, with shared sleeping quarters and communal facilities. Some individuals may value their privacy more, and find the communal living conditions uncomfortable.
Rules and Regulations: Shelters typically have rules and regulations governing behavior, curfews, and restrictions on personal belongings. Some individuals may prefer the autonomy of living on the streets rather than adhering to the rules of a shelter.
Substance Use Policies: Shelters often have strict rules regarding substance use. Those struggling with addiction may avoid shelters due to the restrictions on alcohol or drug use.
Traumatic Experiences: Some homeless individuals may have experienced trauma, including abuse or violence, which can make staying in a communal setting emotionally challenging. Shelters may be triggering for individuals with traumatic backgrounds.
Mental Health Concerns: Individuals with mental health issues may find the chaotic and crowded environment of shelters overwhelming. The lack of mental health support in some shelters can also be a discouragement.
Stigma and Discrimination: Homeless individuals may face stigma and discrimination in shelters, affecting their sense of dignity and well-being. This social aspect can influence their decision to avoid shelters.
Limited Accommodations for Couples and Pets: Shelters may not always have suitable accommodations for couples or individuals with pets. For those with companions or service animals, the lack of options can be a barrier.
Previous Negative Experiences: Some individuals may have had negative experiences in shelters, such as encountering theft, violence, or unsanitary conditions, which can lead them to avoid such facilities in the future.
Understanding these reasons is crucial for developing more effective homeless support systems. Addressing safety concerns, providing mental health services, and offering more flexible and accommodating shelter options can contribute to making shelters more accessible and appealing to those in need.
What are the current homelessness statistics in the USA?
"All wrong, don't believe what they claim. According to the official record, the USA has just over half a million. But it's far close to a 5 million".
What kind of support and resources are available for homeless individuals?
"Very restricted ones, as well as indentured servitude. Shelters are mainly cesspools, and worthless. Homelessness is a deep black pit. Once fallen into, people rarely get out".
The perspective shared by the individual highlights the challenges and frustrations often associated with homelessness. Here are some aspects to consider in response to these concerns:
Limited Support and Resources: The observation about very restricted support suggests a need for increased and more comprehensive support systems for homeless individuals. This could include expanded access to healthcare, mental health services, employment assistance, and affordable housing programs.
Indentured Servitude Concerns: If there are concerns about exploitation or unfair labor practices resembling indentured servitude, it is essential to investigate and address these issues. Ensuring fair treatment and dignity for homeless individuals is crucial in any support system.
(Mr. Rubinshtein's note: Instead of being triggered by information we are presented, it is important to not be too quick to judge, and investigate rather than argue. After all, we don't always have knowledge like we think we do. It is far better to respect what we don't necessarily know, than to mock it and, as a result, abuse the mentality of the person who may have the knowledge you might not have. Not only it's arrogant but degrading and counter-intuitive for your quest of knowledge. Why would someone you laughed at, feel compelled to give you information?).
Criticisms of Shelters: The characterization of shelters as "cesspools" and "worthless" underscores the need for improvements in shelter conditions. Enhancing the quality of shelters, addressing safety concerns, and creating more welcoming environments are essential steps in encouraging homeless individuals to seek shelter.
Perception of Homelessness as a Deep Pit: The sentiment that "homelessness is a deep black pit" reflects the profound challenges faced by those experiencing homelessness. Addressing the root causes of homelessness, such as poverty, lack of affordable housing, and systemic issues, is critical for creating paths out of homelessness.
Long-Term Impact: The statement that "once fallen into, people rarely get out" highlights the long-term and systemic nature of homelessness. It underscores the need for sustained efforts to provide ongoing support, including mental health services, job training, and affordable housing solutions.
In response to these concerns, communities and policymakers can work towards developing comprehensive strategies that go beyond immediate shelter provision. This includes addressing the underlying issues that contribute to homelessness and providing supportive services to help individuals rebuild their lives. Collaboration between government agencies, non-profit organizations, and the community can contribute to more effective and compassionate solutions for those experiencing homelessness.
What role does the government play in addressing homelessness?
"They treat them like trash, garbage to be "moved along" as they lock the homeless up, outta sight, outta mind, just for existing. What a life!"
Does it mean they lack human conscience?
"No, they care for themselves, and the ones in their circles, I think this is negligence of the highest order"
How does the public perceive and respond to homelessness?
"With disdain and unreasonable hate. They have a "Kick them when they're down" mentality".
What then is a hope for the homeless child?
What was it like?
"Acceptance and setting down one's burdens of accomplishment... It freed me to become what I am now".
Then our discussion ended with:
What's your advice to the homeless?
"Be resilient, be strong, rely upon no one".
Mr. Tomasio Rubinshtein's Bonus
Never play the victim, even if you are one. Victimhood feeds on itself, and makes more people prey on you, thus exploiting your pain and your weakness for their own gain. Even the homeless can be stronger from within if they do not let themselves become prey due to victimhood. Strength, while not a complete requirement for survival, contributes greatly to it. Especially if we go on this life on our lonesome. And the interest of gaining and maintaining power in any situation is to survive, physically, mentally or both. Power is everything. It is money the same as it is a will of iron.
While social beings depend on the strengths of others, the loner and the lonely, like the homeless, must be stronger than others, as individuals, in order to endure the unforgiving nature of this human-dominated world, where self-interest over altruism is prioritized. Do not expect others to help you if there is nothing necessarily beneficial to themselves. That is how any desire/interest-based organization works, from a social group to a syndicate.
The same applies to politics and unfortunately helping the welfare of the homeless might not yield any interest to those who can invest in it. Thus, in their eyes, helping the weak and unfortunate might not be too beneficial even though that's not true (as helping the homeless can bring more productive members of society, for instance). But as long as the powerful will disregard the weaker in power, they will not see a reason to assist them without any interest on their side.
Therefore, the lack of external support requires you to be strong in spirit, and attain what many attain safely: Getting the next meal, the next drink, and the next place to sleep in. As such, alone, we must be tougher. And even if we're lonely with the company of other people, we are alone.
The interviewee said something interesting: That giving up hope helped him learn how to live. The hope to be accomplished and successful often restrains one to comply with society's social contract in order to be successful in the first place. However, when society forsakes you to live outside of it, you may feel less compelled to be a part of a collective that disregards you and leaves you to fend for yourself.
This might make you think: Why care about the very same entity that put you in its outskirts, and rejected you for your so-called "insanity"? Why play a part of a contract that, by default, forsaked you for your homelessness and eccentricity? As such, it is often society that builds its outsiders, rejects and even those who actively oppose it in the form of being lawless (as in John Duran's very example).
Do not expect people to want to comply to the norms when the norms opposed them in the first place. And degradation will only make their hostility to society, even more severe. See how individuals and societies create and nurture their own enemies.
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